Quels sont les différents types de radar ?

Application GPS

L’installation de radars sur les bords des routes a un objectif de sécurité routière. Les instruments de mesure sont en effet placés sur des tronçons jugés dangereux, afin de réduire les risques d’accident. L’on dénombre en France neuf types de radar qui se distinguent essentiellement par leur usage. En voici les détails.

Le fonctionnement d’un radar

Un préalable s’impose pour expliquer le fonctionnement d’un radar. Une onde électromagnétique est émise par l’appareil à destination d’un point déterminé et selon une fréquence prédéfinie. Lorsqu’elle entre en contact avec un véhicule, l’onde est alors renvoyée vers la machine à une fréquence différente. C’est la mesure de cette différence de fréquence qui permet de prendre connaissance de la vitesse du véhicule. Lorsque cette dernière est supérieure à la limite calibrée sur le radar, celui-ci émet un flash pour prendre deux clichés : l’un est une photo du contrevenant, tandis que l’autre sert à identifier la plaque d’immatriculation.

Le radar fixe

Ce type de radar est implanté en bordure de route jugée accidentogène. Le radar fixe est aussi utilisé pour faire réduire la vitesse moyenne sur les axes à grande vitesse. À cet effet, plusieurs appareils sont installés à intervalles réguliers. Les instruments de détection sont calibrés avec un léger seuil de tolérance par rapport à la vitesse maximale autorisée.

Si cette dernière est inférieure ou égale à 100 km/h, vous disposez d’une marge de 5 km/h. Cela signifie par exemple que le radar se déclenche à 96 km/h sur un tronçon limité à 90. Au-delà des 100 km/h, c’est un seuil de 5 % qui est considéré : donc sur l’autoroute, le radar fixe émet son flash à partir de 137 km/h. Dans tous les cas, basez-vous sur les indications données par l’application GPS Coyote pour éviter tout dépassement.

Le radar mobile

Selon qu’il appartient aux modèles de première ou deuxième génération, le radar mobile a un seuil de tolérance différent. La marge est respectivement de 5 km/h ou 5 % et de 10 km/h ou 10 %. Basez-vous sur le seuil de tolérance le moins favorable par précaution. Un radar mobile est habituellement placé à bord d’un véhicule des forces de l’ordre banalisé. Le dispositif peut aussi être discrètement installé sur la chaussée.

Radar

Le radar-tronçon

Ce dispositif contrôle la vitesse des véhicules le long d’une portion de route et non à un point donné. Le radar-tronçon fonctionne à l’aide de caméras infrarouges placées en deux emplacements de détection. Le système enregistre la plaque d’immatriculation et l’heure de passage à l’entrée et à la sortie du tronçon. Il lui suffit alors de calculer la vitesse entre les deux appareils sur la base d’une simple équation mathématique. Le recours à ce type de radar se fait de plus en plus fréquent sur les voies rapides en France. À noter que le seuil de tolérance appliqué est le même que pour les radars fixes.

Le radar discriminant

C’est encore cette même marge technique de tolérance qui est de mise sur les radars discriminants. Très ingénieux, ce dispositif a la capacité de distinguer un véhicule en infraction parmi plusieurs autres circulant sur plusieurs voies. L’appareil sait aussi faire la différence entre deux véhicules selon la limitation de vitesse qui leur est applicable. Les radars discriminants sont positionnés aux abords de routes jugées accidentogènes en raison d’une vitesse trop élevée.

Le radar de feu rouge

Comme tous les dispositifs fixes, le radar de feu rouge est répertorié sur une application radar. Il est fixé sur les feux tricolores le plus souvent situés sur un carrefour. Son objectif est de détecter le non-respect du feu rouge par les véhicules. Concrètement, deux clichés sont pris : le premier au moment du passage sur la ligne d’effet des feux, tracée en pointillés sur la chaussée ; le second au passage du feu de signalisation. L’infraction est constatée en présence des deux photographies. À noter que dans le cas d’une remorque, c’est le véhicule de traction qui sert de référence.

Le radar de passage à niveau

Fonctionnant sur le même principe que le radar de feu rouge, ce dispositif détecte le non-respect d’un feu rouge clignotant. Il est installé sur les passages à niveau : le délai de tolérance est de cinq secondes hors agglomération et de trois secondes en agglomération.

Le radar autonome

Cet équipement de chantier est installé de manière temporaire pour sécuriser les abords d’une zone de travaux. Il s’agit d’un radar semi-fixe alimenté par batterie qui est à la fois léger et rapide à déployer. Très perfectionné, ce système a la capacité de mesurer la vitesse de tous les véhicules passant sur quatre voies. Mieux encore, un seul radar de chantier suffit à contrôler les deux sens de circulation !

Le radar pédagogique

Comme son nom l’indique, le radar pédagogique est à vocation instructive sans risque de sanction en cas d’infraction. Un panneau routier indique la limitation de vitesse prescrite ainsi que la vitesse de chaque véhicule. Cette dernière s’affiche en vert ou en rouge, selon qu’elle est ou non conforme. Ce dispositif est habituellement implanté à l’approche d’une école pour inciter les usagers de la route à une prise de conscience.

Le radar mobile embarqué

L’innovation en matière de radar mobile est baptisée radar mobile mobile ou radar mobile embarqué. Cet équipement est installé à bord d’un véhicule lui-même en circulation. D’une discrétion absolue, celui-ci ne laisse même pas apparaître le flash ! Le dispositif se déclenche en cas de dépassement de 10 km/h de la limitation de vitesse, seuil de tolérance compris. Cela correspond à 61 km/h en agglomération, 102 km/h sur une RD ou une RN, 124 km/h sur une voie express et 146 km/h sur l’autoroute.

En matière de radars routiers, l’on n’arrête pas le progrès ! Les dispositifs sont de plus en plus sophistiqués, réussissant pour certains à mesurer la vitesse d’une trentaine de véhicules simultanément. Si certains radars sont légalement signalés sur les routes de France, leur présence peut être dissimulée dans d’autres pays.

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